Tout
d'abord, le plus important. En cette période, laissez-moi vous
souhaitez de bonnes fêtes de fin d'année et tout le bonheur
possible pour 2013. Puissions-nous parcourir les futures années sous
les meilleurs auspices.
1
– De l'utilisation d'un passé informatique.
Ensuite,
dans le nébuleux chemin que je me suis proposé de parcourir,
j'aurai envie d'aborder de manière sous-jacente une des raisons qui
– et j'insiste encore sur mon absence de prétention à détenir
une quelconque once de vérité -, pour moi, donne au jeux vidéos
cet éternel goût de similitude. Tous les jeux sont identiques !
Tel est mon sempiternel credo. Ceux qui parcourent mes rares écrits
l'ont compris depuis quelques mois maintenant, et de façon répétée.
Je ne suis personnellement même plus convaincu qu'il existe une
frontière fondamentale entre les FPS et les RPG, pour dire !Mais
si nous prenions cette constatation dans l'autre sens ?
Pour
étayer mon modeste propos, je vous propose de prendre notre machine
à voyager dans le temps personnelle et de la régler vers l'époque
où naquirent les premiers systèmes d'exploitation, quelque furent
leurs antédiluvienne appellation. Pourquoi et comment émergèrent-ils
de l'esprit pionner des premiers informaticiens ?
Tout
d'abord, quelques rappels. A cette époque antique, lorsqu'on
souhaitait réaliser un document informatique, on utilisait un
logiciel donné. Si l'utilisateur désirait ensuite réaliser une
série de calcul, il lui fallait d'abord sauvegarder son travail sur
une méga disquette et lancer un nouveau logiciel qui gérait le
calcul tant désiré. Ainsi, travailler dans des domaines différents
consistait à utiliser des programmes différents avec une séparation
parfois physiques des données insérées dans l'ordinateur.
Évidemment,
c'était plus que casse-pied et il faut chercher là une des sources
des premières suites logicielles qui regroupèrent et
standardisèrent des données qui se présentaient a priori
complètement séparées : Libre office est actuellement une de
ces applications actuelles, dont les lointains cousins comprenaient
works, regroupant dans une sphère identique des approches diverses (
Écrits, dessins, tableurs, etc, … ).
Bien
sur, des personnes plus rigoureuses que moi énonceraient à raison
que les systèmes d'exploitation étaient antérieurs aux premières
suites logicielles mais je pense personnellement que c'est à cette
époque ( ou à ce stade ) qu'ils furent réellement apparents pour
un utilisateur classique ne connaissant pas les finesses du « Disk
Operating System » ou les vertus de la piste 23 sur l'apple 2E.
Il
restait néanmoins un pas à franchir !
En
effet, une fois que le travail bureautique se terminait, l'étudiant
d'alors commençait à utiliser ce même ordinateur pour se détendre
sur les premiers jeux vidéos. Pour ce faire, il quittait à nouveau
les logiciels précédents et lancer grâce à d'autres disquettes
ces jeux qui nous rendent aujourd'hui tant nostalgique. Généralement
mais pas de manière systématique, il fallait également
redémarrer l'ordinateur. Ce n'était certes pas une approche
optimisée et elle fait sans doute bien sourire toute personne ayant
moins de vingt ans.
Sans
faire de publicité car ne souhaitant pas entrer dans une quelconque
polémique, c'est là qu'apparut « Windows » qui
permettait à un utilisateur de passer d'une nature de programme à
une autre sans éteindre son ordinateur tout en conservant des
données qui appartenaient à des domaines complètement différents
et de pouvoir les réutiliser ultérieurement par l'intermédiaire
d'un nouvel objet : Le disque dur. Hé oui ! Auparavant
n'existaient que les disquettes : Une disquette de sauvegarde
pour le travail, une disquette de sauvegarde pour le jeu, etc …...
« Windows »,
quoiqu’on puisse en penser à tort ou à raison, et IBM permirent
le passage de l'ordinateur professionnel de bureau à l'ordinateur
personnel, détrônant la suprématie d'alors que possédait la
marque « Apple ». Du moins telle est ma modeste opinion
sans prétention aucune. Un logiciel accessible – je n'ai pas dit
simple - se mettait ainsi à gérer le comportement d'autres
logiciels de natures différentes traitant eux-mêmes de données
pouvant n'avoir absolument aucun rapport.
C'est
quand même balèze l'informatique, non ?
2
– D'une bizarre mutation dans
la programmation des jeux.
Revenons
donc dans notre présent et réalisons quelques observations
anodines.
Au-delà
des images qui défilent devant nos yeux et derrière les multiples
possibilités qu'offrent nos chers passe-temps, n'existe-t-il pas
certaines similitudes ? Pour ma part, j'irai beaucoup plus loin
que le terme de similitude, je parlerai d'identité. En effet, les
contenants – et non les contenus – se retrouvent tellement
systématiquement qu'ils en sont devenus les bases minimales d'un jeu
qui, de nos jours, sera considéré comme correctement construit .
Par
exemple, pour une détente sur le net en multijoueurs, on retrouve
suffisamment fréquemment pour que je puisse dire toujours :
- Des lieux où le joueur sera seul,
- Des lieux où il pourra être accompagné d'autres joueurs,
- Des clans ( ou royaumes, ou flottes, ou familles , etc, … ) qu'il faudra faire évoluer,
- Des familles d'objets ( ou sorts, ou armes, etc, … ),
- Des natures de rencontres ( ou combats, ou ventes, etc, … )
- Une intelligence artificielle plus ou moins performante,
- Un univers plus ou moins vaste
Je suis
d'ailleurs certain d'oublier beaucoup d'autres domaines où cette
troublante similitude se retrouve invariablement. Bref, une ballade
dans un monde de dragons ou de gobelins est quasiment similaire au
parcours d'un vaisseau spatial dans un univers intersidéral, Seules
les données traitées diffèrent car les fichiers contiennent des
informations différentes. Ici se trouvera l'ensemble des
caractéristiques relatives à un vaisseau tandis que là on aura les
interactions entre un arbre et une hache.
Et
alors ? Rien de neuf sous notre si beau soleil de décembre !
Certes,
mais comment s'étonner alors que l'on retrouve globalement une
notion d'ennui lorsqu'on pratique un jeu durant quelques heures ?
Si les univers présentés changent alors que leur structure demeure
invariable, doit-on ne serait-ce que se retourner derrière soi pour
constater que le fruit du travail de nombreuses personnes ne possède
qu'une valeur limitée dans le temps ? Faut-il encore attarder
son regard sur le fait qu'un des critères de nombreux sites de test
se résulte en heures de jeux ? Critère malheureusement
justifié mais triste chose face aux nombreuses heures passées lors
de la phase de conception du jeu. C'est ainsi que l'on fait
exactement les mêmes gestes dans les mêmes contextes depuis plus de
vingt ans maintenant. Beaucoup d'énergie et de temps passés à
réécrire les mêmes programmes en des langages plus modernes et
plus performants. C'est vrai, rien de nouveau sous notre beau soleil
de décembre.
Revenons
maintenant à notre suite bureautique qui permettait le traitement de
données au sein de logiciels que l'on fondait en une même famille.
Tels sont pour moi – et cela, très subjectivement -, les jeux
actuels. Je pousse l'extension de mon analogie en des domaines
extrêmes. On utilise des outils similaires ( microsoft office, open
office, libre office ) pour obtenir des résultats identiques :
Les formats finaux sont différents ( doc, docx, odt, etc, … ) mais
leur lecture est absolument la même ( une lettre, un tableau, etc,
.. ).
Vil
iconoclaste, brûlons le sur le bûcher de l'infamie et du
raisonnement verbeux !!!
Ô cher
lecteur, toi dont le courage et la détermination t'ont déjà amené
si loin dans cette lecture, saches que, dans mon ignominie, je n'ai
pas encore terminé cette route qui m'entraînera vers les chemins de
l'enfer ( En tout cas, pas très loin de ce bûcher si peu recherché
de moi ).
Hé oui,
car j'accours avec la notion de systèmes d'exploitation.
Si les
structures fondamentales d'un jeu sont identiques et si le temps a
permis d'assembler sous l'égide d'un programme certes complexe mais
néanmoins unifiant des logiciels aussi différents que word,
simulink, paint ou codeblocks, il n'existe pour moi aucune
impossibilité fondamentale à réaliser la même opération avec des
jeux aussi différents que « runes of magic », « star
trek on line » ou « world of warcraft ». Il est
pour moi évident que je raisonne ( mot si prétentieux ici ! )
sur l'aspect technique du problème et que j'occulte les différents
droits d'auteur mis en jeu sur cette situation.
Et
ensuite ?
Et bien,
je pense qu'un écho est à prendre en considération. En effet, le
fait de passer d'un jeu à un autre avec un même personnage devient
envisageable. Je n'ai pas dit simple, facile ou évident mais
simplement envisageable. Avant de m'étrangler ou d'exploser de rire
en face de ce propos, songeons ensemble à nos réactions si on nous
avait dit dans les années 1980 ou 1990 qu'une seule machine aurait
pu permettre une promenade au travers du monde, de regarder des
photos de précision de notre planète, jouer - évidemment ! -
sur des jeux gratuits présentant des univers divers mais quasiment
sans fin ou travailler sur des calculs complexes. Je vous laisse
compléter à votre guise cette liste.
Un même
personnage sur des jeux radicalement différents !
Bien
sur, beaucoup d'éléments annexes seraient à gérer comme la
difficile frontière entre les puristes d'une nature de jeu et les
fanatique de la détente absolue mais il ne s'agirait
fondamentalement que de problèmes techniques. Complexes mais
strictement techniques. Cette approche présente pour moi, en tout
modestie et sans attaque, la potentialité d'une ouverture
exceptionnelle dans l'univers d'un joueur, le point fixe devenant le
personnage et non plus le jeu. D'autre part, les interactions que
réaliserait ce personnage amèneraient obligatoirement une refonte
partielle de la structure des univers présentés, une
standardisation et, une réelle réflexion dont l'une des
terminaisons serait l'étude des répétitivités ainsi que leur
adaptation face au joueur. On se retrouverait alors avec cette fichue
gestion du hasard dont j'ai déjà parlé précédemment.
Pour
finir, il est pour moi évident que ce propos du mois se greffe
automatiquement sur les précédents axes développés dans les
articles précédents et qu'ils constituent une partie de ce terreau
qui pourrait apporter un nouveau souffle dans le monde des jeux
vidéo.
Suite au prochain épisode........
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